La verrerie depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours (1869) (14777960881)
Summary
Identifier: laverreriedepuis00sauz (find matches)
Title: La verrerie depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours
Year: 1869 (1860s)
Authors: Sauzay, A. (Alexandre), 1804-1870 Cavagna Sangiuliani di Gualdana, Antonio, conte, 1843-1913, former owner. IU-R
Subjects: Glass Glassware Glass manufacture Glass craft Decoration and ornament Glass painting and staining Mirrors Optical glass Optical instruments Eyes, Artificial Glass beads
Publisher: Paris : L. Hachette & Cie
Contributing Library: University of Illinois Urbana-Champaign
Digitizing Sponsor: University of Illinois Urbana-Champaign
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es trois partisans les plusillustres du miroir aquatique. Comme il nétait pas toujours facile, môme dans cestemps reculés, davoir dans sa chambre une nappe deautransparente, on dut chercher à la remplacer par quelquechose de plus portatif, et ce fut alors que, la coquetterieaidant, on inventa, à une époque quon ne peut pas indi-quer, même approximativement, les miroirs de métal polidont lusage se trouve cité pour la première fois dans leslivres saints. « Moïse fit encore le bassin dairain ainsique sa base avec les miroirs des femmes qui passaient lanuit à la porte du tabernacle. » (Exode, chap. xxxvni,vers. 8.) On remarquera dans la forme des miroirs égyptienstrois types, qui dEgypte passèrent en Grèce et à Rome.Suivant Plutarque (Vie de Numa), « cétait à laide dun MIROIRS ET GLACES. 69 miroir convexe de métal, que les Vestales rallumaient lefeu sacré. » Avant dêtre arrivés à ce degré de luxe, cesmiroirs avaient dû, eux-mêmes, être précédés dessais de
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Fig. 14. — Miroirs égyptiens. forme et. de style beaucoup plus rudimentaires : en effetles premiers miroirs de métal, sans ornementation aucune,ont généralement la forme dun œuf tranché en deux, etdont la lace de la coupe est seule polie.Si ces miroirs avaient lavantage dêtre plus portatifs 70 LES MERVEILLES DE LA VERRERIE. que ceux dEve, de Narcisse et de Mahomet, ils avaient ledésagrément, non-seulement dêtre dune grande lourdeur,mais encore de déformer les traits, et peut-être même devieillir. Pareil crime étant impardonnable, le remplace-ment de ces ennemis de la beauté fut donc ordonné, et onleur substitua les miroirs dobsidienne qui, comme le dé-crit Pline, « est une pierre noire, quelquefois transpa-rente, mais dune transparence mate, de sorte que, atta-chée comme miroir, elle rend plutôt lombre que limagedes objets. » Tout en reconnaissant que du temps de cet auteur onse servait encore de miroirs soit de métal, soit dobsi-dienne, soit même de pierre sp