Départ de l'Ambassade Anglaise (BM 1925,0701.49 1)

A scene on the coast near Calais. Two French soldiers on the extreme left, making angry gestures and holding, one a bayonet, the other a sabre, supervise the departure of Malmesbury. One says: "Renvoyés nous donc les Barons, Comtes, Marquis, Ducs et Pairs et les restes des bouches inutiles et Couteuses que vous gardés [sic] à Londres". Malmesbury, in the form of an ass (right), is surrounded by his French supporters. On his left are four turkey-cocks, members of his mission. On his back is a cross, on his left foreleg a bandage inscribed 'Honni soit qui mal y pense'; on his hind quarters a paper inscribed 'ultimatum'. He excretes guineas which a well-dressed Frenchman catches in his hat. 'A Projet de Monarchie' issues from the latter's pocket. Another man kneels to collect guineas; from his pocket issues a 'Satire contre la République'. A third, on the extreme right, wearing clerical bands, runs off with a hatful of guineas. Six more Frenchmen obsequiously approach the ass from the right; he turns his head towards them. They offer him papers, one is 'Éloge de Malmesbury'. The most conspicuous are fashionably dressed, their chins swathed in cravats; one looks through a lorgnette.

In the background is the channel: a jetty on the left is inscribed 'Calais', across the water is 'Douvres': a castle on a hill dominating a small town on the sea shore. Five horsemen in the middle distance (emissaries of Malmesbury to Pitt) gallop towards a waiting boat. Beneath the design: 'Un Ambassadeur très-celèbre; dont l'étimologie du nom anglais signifie Mauvaise Bourique, se retire marqué du signe de La Croix inéfacable. Les Grands du Royaume des Incroyables supplient très humblement son excellence et ses Conseillers d'ambassade, d'accepter gracieusement quelques journaux qu'elle a le plus agrées en France. L'Ambassadeur en colere leur montre les dents et leur dit Vous avés gauchement publié mes instructions et devoilé mes intrigues, Si vous ne faites mieux je m'adresserai à d'autres. Il lache en mème tems quelques Guinées que des folliculaires très-connus, en se battant ramassent. C'est ainsi qu'en se quittant ils se font les adieux. Des Courriers précurseurs vont annoncer à Pitt que ses guinées sont prodiguées en pure perte et que la Belgique &c &c &c vaut mieux pour la France que Pondicheri et Ste Lucie ........[sic] en attendant, les vainqueurs de Quiberon disent: Ce qui est bon a prendre est bon a garder.' December 1796

Hand-coloured etching