Gazette des beaux-arts (1859) (14757739546)

Identifier: gazettedesbeauxa33pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries



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sus de ses Åuvres les plus achevées. « Trop souvent, dit-il,le fini fit regretter lexpression plus vraie et plus saisissante du premierjet. » A ce point de vue, le Lawrence de la collection Wilson est unevéritable perle, car ce nest quune ébauche, un premier jet, peut-êtreun de ces portraits à demi commencés et à demi payés quon voyait engrand nombre dans latelier du peintre à la mode, et quil abandonnaitpour de nouvelles esquisses et de nouveaux à -compte. Une seule oreilleest achevée, mais les yeux sont au complet et donnent au portrait la vieet la beauté. Quelques coups de crayon indiquent les préliminaires desépaules et du vêtement. Pour la figure, quelques touches de couleurjetées avec une légèreté et une sûreté étonnantes. Cest à peine com-mencé, et cest exquis. On ne regrette pas loreille gauche absente. Ajou-ter un seul trait à cette délicieuse impression, ceût été dommage. II asuffi au peintre dune simple caresse pour cueillir le parfum de cette
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nu.mas La-wren ce P.R.A.i L;^J)YELLEEBOROUG, ; des Beaux-Arts, ^a M. JOHN W. WILSON. 399 adorable tète. Mais quelle est cette jeune et jolie femme? Le cataloguenous apprend que cest lady Ellenborough, lamoureuse et aventureuseJanthe de la Grèce contemporaine. « Les lignes de son visage, écritM. About qui la vue à Athènes, sont dune pureté incroyable. Elle a degrands yeux bleus, profonds comme la mer; de beaux cheveux châtainsrelevés çà et là par quelques tons plus chauds ; quant à ses dents, elleappartient à cette élite de la nation anglaise qui a des perles dans labouche et non des touches depiano. Son teint a conservé cette blancheurde lait qui ne fleurit que dans les brouillards de lAngleterre, mais à laplus légère émotion il se colore. Vous diriez que cette peau fine et trans-parente nest quun réseau où lon a enfermé des passions; on les voitsagiter dans leur prison, toutes frémissantes et toutes rouges. Janthe aplus de quarante et moins de cinquante ans. Â