Gazette des beaux-arts (1859) (14597192878)

Français : ÉTUDE POUR LA MUSE « TERPSICHORE II AU FOYER DE L'OPÉRA. (Dessin de M. Paul Baudry, appartenant à M. Saintin.)English:

Identifier: gazettedesbeauxa58pari (find matches)

Title: Gazette des beaux-arts

Year: 1859 (1850s)

Authors:

Subjects: Art Collectors and collecting

Publisher: (Paris, s.n.)

Contributing Library: Wellesley College Library

Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries

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uy fait le peintre de sa personnalité grandissante. La figure de la Vestale, si épuisée, si abandonnée, si attendrissante, entre les bras violents de ses bourreaux, y forme,avec le groupe qui l'entoure, par la combinaison expressive des lignes et le jeu savant des couleurs, au milieu d'un paysage tragiquement tranquille, un ensemble d'une puissance incontestable où Baudry donne le maximum de sa force dans le style historique et dans la représentation réelle.. L'apparition de la Fortune et l'Enfant et du Supplice de la Vestale, entourés de quelques beaux portraits, au Salon de 1857, produisit dans le monde des arts une légitime émotion. A ces grands envois, Baudry avait joint deux petits morceaux charmants, d'une exécution parfaite, un Saint Jean-Baptiste souriant, très moderne, un peu câlin (Musée du Luxembourg), une Léda pensive, d'une mélancolie attirante, qui décidèrent le succès public. Le monde officiel et le monde des salons accueillirent avec une faveur marquée ce rajeunissement séduisant des figures chrétiennes ou païennes. Pendant plusieurs années, à chaque Salon, Baudry soutint cette vogue en envoyant des fantaisies du même genre : la Madeleine pénitente (Musée de Nantes) ; la Toilette de Vénus (Musée de Bordeaux) ; un autre petit Saint Jean (coll. G. de Rothschild) ; la Perle et la Vague (Coll. Stewart). Tous ces tableaux sont exposés à l'Ecole, et nous pouvons constater que, grâce aux soins que l'artiste apporta à leur exécution, ils n'ont rien perdu de leurs grâces raffinées ni de leurs délicates séductions. La sériese termine par une Diane chassant l'amour, sujet qu'il reprit plusieurs fois, et par la Vérité, une de ses inspirations les plus charmantes. C'était ailleurs, pourtant, que s'élançait la pensée du jeune maître.Toujours tourmenté par l'idée dune grande œuvre monumentale, il acceptait avec e

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1859

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