Gazette des beaux-arts (1859) (14590911247)
Zusammenfassung
Identifier: gazettedesbeauxa21pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries
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e bonne école et qui ne manque pas doriginalité, lui aussi, dans sonMiroir improvisé -, puis, enfin, M. Eugène Yillain, qui a rencontré uneexpression de grâce si touchante dans son Mois de Marie. Cest unetoute jeune fille qui pare de fleurs la statuette de la Vierge, comme elleferait dune poupée du bon Dieu. Et quelle touche ! Il nen est pas demeilleure. Ensuite les frères Giraud : lun si habile à creuser des perspectivesprofondes, des galeries où lon se promène, des salons où lon entrepar le cadre ; lautre, Eugène Giraud, si Français même lorsquil peintla Danseuse du Caire, et si Parisien dans sa Nuit parisienne, où lon voitun Pierrot, sorti dun bal carnavalesque avec sa débardeuse, se maniérerencore pour allumer son cigare au fanal dun égoutier; ensuite M. Ber-thon, que le jury a si justement distingué; ensuite M. Jundt, peintrehumoriste et amusant, que ce même jury naurait pas dû peut-êtrepasser sous silence ; et M. Bnnot, et M. Trayer, tous deux candidats de
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56 GAZlriTK DES BEAU X-AliTS. lopposition pour la quarante et unième médaille; enfin M. LecomteDunouy, qui, dans un petit tableau plein de grandeur, VInvocalion àNepUme, a su deviner la poésie religieuse des sacrifices antiques, et jeterle prestige du merveilleux dans lintérieur dun de ces temples païensque nous cioyons, grâce à notre ignorance, avoir été froidement symé-triques et régulièrement glacés. XXV. Mais là ne sarrête point, hélas! la contéssion de nos oublis, la listede nos distractions et de nos erreurs. Que pensera de la politesse française lEspagnol Mercade Benito, quia peint la Transhilion du Corps de saint François avec la fermeté, lagravité et la foi dun Zurbaran, mais dun Zurbaran plus clair et plusdoux, sans terreur et sans encre? Que pensera de notre justice le peintredes Cuirassiers de la Moskoiva, lallemand Schreyer, en qui revit la forterace de Géricault, croisée de Yernet? Et que pensera lombre de Bel-langé, si nous nécrivons pas ici ce
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