Gazette des beaux-arts (1859) (14583563597)
Zusammenfassung
Identifier: gazettedesbeauxa49pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries
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xcelsior! Loccasion, perdue en 1874, de récompenser en la personne de Corot,par la médaille dhonneur, toute notre première lignée de paysagistesdu lustre quelle avait jeté sur lécole française, ne reviendra pas debien longtemps. Les grands animaliers Courbet et Troyon sont morts. La générationde peintres qui leur survit ne les vaut pas, tant sen faut ; maisla Vanne el la Vache de M. Van Marcke est encore une très belle étudede bête, fortement peinte et dessinée. Les chevaux et les bÅufs deM. Vuillefroy sont exécutés avec grand talent. Son paysage est plus vivantpar la couleur que celui de M. Van Marcke. MM. de Thoren, Paris, Vey-rassat, Bance, méritent aussi dêtre mentionnés. M. Princeteau a trouvédans son Uclaix de chasse une note originale. Le rayon de soleil quipique la tête des chiens, au premier plan, à travers le brouillard, et jetteçà et là des étincelles, est saisi au vif. M. Princeteau est un muet dontle pinceau est délié et, cette fois, éloquent.
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LE SALON DE 1881. 79 FLEURS La peinture de fleurs, entraînée dans le courant coloriste, a heureuse-ment échappé de notre temps à la sécheresse et à la minutie de lécolede Lyon. Je ne vois guère au Salon que M. Gilbaut (liaisins et RosesdAlger) qui rappelle, sans légaler, la manière de M. Saint-Jean. Lesfemmes semparent de plus en plus des fleurs et lon peut, sans fadeur,dire quelles leur appartiennent de droit. M Desbordes, M Prévost-Roqueplan sont là dans leur naturel domaine, avec une assurance, unegrâce, un goût auxquels tout le monde rend justice. 11 est toujours fortdélicat de distribuer la pomme. Javouerai toutefois mes préférencespour la Nuit, de M° Desbordes, non pour la nuance poétique du titrequi manque de simplicité, mais pour la supériorité du faire, la fantaisieet labandon de cette coulée de fleurs, la délicatesse et léclat du ton, lediscernement de lépiderme de chaque chose et lenveloppe aérienne delensemble. Je mets bien au-dessous, pour lexÃ