Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s (1867) (20712197508)

Title: Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s

Identifier: dictionnairedepo02lero (find matches)

Year: 1867 (1860s)

Authors: Leroy, Andr©, 1801-1875

Subjects: Fruit-culture

Publisher: Angers, Chez l'auteur

Contributing Library: UMass Amherst Libraries

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FER 153 côté du soleil, couverte de larges points gris et de quelques panacliures brun-roux. â Chair : très-blanche, demi-fine, dure et cassante, presque exempte de pierres mais un peu marcescente. Poire de Fer. _ ^au .⢠rarement abon- dante, douceâtre , assez sucrée, sans parfum ap- préciable. Maturité. â Depuis la fm de janvier jusqu'au mois de mars ou d'avril. Qualité. â Troisième pour le couteau, première pour la cuisson. Historique. â Cette poire compte au moins quatre siècles d'existence. De nos jours on a voulu la rajeunir en la préten- dant née chez les Bel- ges et sortie des semis de l'abbé d'Hardenpont, mort en 177-4; mais elle paraît au contraire origi- naire de l'Allemagne, où Cordus, naturaliste hes- sois, la décrivit avant 1544 sous le nom de poire d'Os, le premier qu'on lui rencontre et qu'elle devait, dit cet auteur, à la grande dureté de sa chair. (Yoir Historia stirpium, édition de 1561 , chap. Poirier, n°15.) C'est également là l'opinion d'un autre bota- niste allemand plus moderne et surtout plus connu que Cordus ; de Jean Mayer, jadis jardinier-chef du duc de Wurtzbourg. Au tome III de sa Pomona franconica, recueil aussi rare qu'estimé;, Mayer écrivait effectivement ce qui suit, avant 1801 : « Poire Osseuse, de Eoseau, de Fer, qui ne tombe point au vent. â Ce poirier est très-common PARMI NOUS et fort en estime pour sa fécondité et l'utilité de son fruit, qui reste sur l'arbre jusqu'aux grandes gelées et ne tombe cpie rarement; il est toujours d'une dureté invincible et ne peut se manger crû : mais il est excellent cuit, séché et emploie de différentes manières; il dure jusqu'en mai » (Pages 323 et 324, n° 149.) En France, cette variété ne commença à paraître chez nos pomologues qu'à partir de 1670; le moine dom Claude Saint-Etienne fut celui qui d'abord la dépei- gnit, et voici dans quels termes : « Poire de Fer est fruit rondelet, gros comme Bequesne, jaunit à la fin, et demeure sur l'arbre jusqu'aux grandes gelées » (Nouvelle instruction pour connaître les bons fruits, p. 95.) Puis cinq ans plus tard (1675) Merlet, à son tour, la décrivit avec autant de

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