Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle et des phénomènes de la nature (Pl. 128) (8145642335)
Summary
DEND
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DEND
DEMI-FLEUPiONS, Seml-floscalus. (bot.piian.)
Une partie des plantes de la famille des Synanthé-
rées sont composées de petites fleurs dont la co-
rolle , h peu près en forme de cornet , est déjetée
de côté et se prolonge en une languette tronquée
et dentée h son sommet. C'est ce qu'on nomme
demi-fleurons , pour les distinguer des fleurons,
qui ont leur corolle tubuleuse et régulière.
La Chicorée, .e Pissenlit, la Laitue, portent
des demi-fleurons, ainsi que toutes les plantes
réunies par Tournefort sous, la dénomination de
Semi-flosculeuses. (L.)
DEMI-MÉTAUX, (chim.) Ancienne et ridicule
dénomination appliquée aux substances métalliques
qui ne jouissaient pas de la malléabilité , de la
ductilité, etc.; l'Antimoine, l'Arsenic étaient de
ce nombre. (F. F.)
DEMOISELLE, (zool.) Ce nom vulgaire a été
appliqué à des animaux de diverses classes; ainsi
on nomme :
Demoiselle , la Mésange à longue queue. Parus
caudatus, L. ; le Couroucou à ventre rouge, Tro-
gon roseigaster , Vieillot, et le Troupiale doré,
Oriolus xanthornus , L.
Demoiselle de Numidie , CArdea virgo , Linn.
Foy. G EUE.
Plusieurs Poissons portent aussi le nom de
Demoiselle; les principaux sont le Sgualuszigœna,
L. , et le Labrus JiUis.
1 Enfin on donne le nom de Demoiselles aux in-
sectes du genre des Libellules. Foy. ce mot.
I (GuÉR.)
' DENDRELLE , Dendrella. (zoopn. inf ) Genre de
Psycliodiées, établi par M. Bory St-Vincent aux dé-
pens des Yorticelles de Muller. On lui assigne les
caraclèi'es suivans : corps conique , s'ouvrant an-
térieurement en une bouche ou orifice nu , cest-
à-dirc dépourvue de cirrhes ou autres organes
ciliés , et terminé postérieurement par un pédi-
cule qui tient à un système ramifié , formé d'une
famille de plusieurs individus. Les Dendrelles dif-
fèrent des CoNVALLAiRES .voy. cc mot) , en ce que
leur corps , au lieu d'être campaniforme, imite, en
s'amincissant parla base, un cône plus ou moins
allongé , et en ce qu'elles sont solitaires ; et des Vor-
licelles proprement dites , par l'absence de cirrhes.
Sous d'autres rapports elles ont avec ces dernières
beaucoup d'analogie (voy. Vorticell aires). Ces
petits animaux habitent exclusivement les eaux :
ils y sont parasites sur les Conferves , les Pota-
mots, les Cératophylles et autres plantes aquatiques.
On les trouve aussi contre les piquets immergés.
Ce genre comprend jusqu'ici les espèces suivan-
tes. Dendrelle de Lyngbie. On l'a découverte
d'abord dans les ruisseaux de l'île de Féroéoù elle
adhère entre les pierres des masses globuleuses ,
variant de la grosseur d'un pois à celle d'une noix.
M. Bory de St-Vincent l'a trouvée depuis dans
plusieurs cantons européens et dans des conditions
semblables. Ses filamens, simples d'abord et se bi-
furquant ensuite, sont confondus dans la mucosité
qui les environne. Ce n'est que lorsque les cor-
puscules qui les supportent viennent h se détacher,
que ceux-ci nagent librement dans les eaux, sans
qu'on puisse deviner par quel mécanisme s'exercent
leurs mouvemens. La Dendrelle ciMiSELLE. Elle
habite les Myriophylles , les Cératophylles et sur
plusieurs Conferves. Son pédicule très-simple , as-
sez long, libre et presque toujours solitaire, se
fourche à l'extrémité et supporte deux urnes, dont
le pédoncule propre égale à peu près la longueur,
subcylindriques, ouvertes h leur extrémité , élargie
en un orifice parfaitement rond et simple; sa lon-
gueur totale est presque d'une ligne. La Den-
drelle STYLLAROÏDE. Sa lige est filiforme, une ou
deux fois dichotome. Les urnes sont géminées et
sessilcs à l'extrémité des bifurcations. Leur cou-
leur est jaune-brun ; l'urne a l'aspect d'un cornet
au milieu duquel disparaît l'axe diaphane qu'on
y remarque , mais où l'on aperçoit une cloison
valvulaire. Dendrelle de Mougeot. Son stipe, sim-
ple ou muni d'un seul rameau , porte des urnes
quelquefois solitaires , plus souvent géminées , ses-
siles , divergentes. La Dendrelle berrerine , h pé-
dicule droit, simple, bifide, trifide, ou produi-
sant plusieurs rameaux fascicules, s'élargit vers
l'insertion des urnes, qui ressemblent très-bien ^
la baie du Vinetier. Dendrelle de Baker. Elle
forme dans les eaux douces de petits arbustes dont
le tronc , montant, rigide et assez épais, se divise
en petits rameaux dont chacun porte de quatre à
six capitules dont la forme est absolument celle
d'une pipe de terre ; l'orifice très-ouvert est muni
d'un petit rebord en forme d'anneau. M. Bory
de St-Vincent, auquel nous empruntons tous ces
caractères , rapproche les espèces que nous ve-
nons de nommer dans une même section , parce
que toutes ont des pédicules contractiles , tandis
que la dernière espèce est à pédicule subcontrac-
tile, c'est la Dendrelle de Muller. Cette élégante
espèce, dit encore M. Bory deSt-Vinccnt, est lon-
gue de plusieurs lignes, et facile à distinguer à
l'œil désarmé : elle forme un duvet blanchâtre sur
les corps inondés par l'eau douce des lacs du nord
de l'Europe. On la peut élever et conserver dans
des vases; elle y présente alors sous la lentille du
microscope l'un des plus élégans spectacles que
puisse prodiguer la nature à lobservateur émer-
veillé. Ses rameauxetses pédicules s'étendent alors
en partie on tous h la fois ; ils présentent la figure
d'un arbuste dont la tige simple, droite et rigide ,
se divise en petits rameaux ressemblant h ces plu-
mes frisées appelées marabouts. (P. G.)
DENDRIÏE. (min.) f^oy. Arborisations.
DENDRniJSE, Dendritina. (moll.) Genre éta-
bli par M. D'Orbigny aux dépens de ses Nélico-
stèfjues nautiloïdes.
Les H élicostèques nautiloïdes constituent un ordre
de Camérines (classe des Céphalopodes) , dont les
cellules sont simples et disposées en spirale , et
dont les spirales s'enveloppent les unes dans les
autres. Les Dendrilines sont des êtres .infiniment
petits et peu intéressans. (F. F.)
DENDROCITTE, Dendrocitta. (ois.) C'est le
nom d'un nenre nouvellement formé dans la fa-